Circonscriptions
de Cherbourg Val de Saire et Cherbourg- Hague
A.Fontaine – E. Tridera.
Conseillères pédagogiques
Action de formation -
Langage oral - CYCLE 1 Année scolaire 2009 / 2010. Documents consultables en bas de page. |
Références théoriques
-
Philippe
.Boisseau, « Enseigner la langue
orale en maternelle » - RETZ
-
Catherine
Le Cunff, « Ecrit – oral : solidarité ou
conflit », p 29 & 30 in « Cahiers pédagogiques – Oser l’oral
– Janvier 2002 – n°400.
-
Liste
des mots les plus utilisés de la langue française par espèces (1500)
Source : eduscol.education.fr – liste mots fréquents.
Consulter
la liste des mots les plus fréquents de
la langue française (/1500)
Programmes
-
B.O.
N°3 19 juin 2008 Programme de l’école
maternelle : petite section,
moyenne section, grande section. - page 12 & 13 – S’approprier le
langage.
Question
centrale : comment aider les élèves à progresser dans le langage oral
?
Utilisation d’un support particulier :
les albums pour apprendre à parler.
1.
Les albums retenus.
Leur particularité est qu’ils sont issus du
terrain, créés et produits par une enseignante de maternelle. Nous remercions
Mme OMOND qui nous autorise à diffuser ses supports.
Intérêt pédagogique
-
Ils
sont référés à un contexte spécifique (plage, noël…) : cela permet de
cibler un thème lexical.
-
Ils
comportent un nombre limité de
scènes (6, 7 ou 8 illustrations).
-
La
trame narrative est minimale : une situation initiale, un problème, une
solution.
-
Pas
d’implicite.
-
Peu
de personnages (maximum 3).
Pour
« Le sapin de noël », le scénario est plus complexe :
-
situation
de départ : un personnage décore son sapin ;
-
problème :
il n’est pas assez grand pour le faire, le sapin est très haut ;
-
première
solution (la chaise), deuxième solution (l’escabeau) ;
-
la
chute est un peu décalée, découverte d’un nid et d’oisillons.
Consulter les récits sans texte de
Nathalie Omond – Ecole Voltaire – Tourlaville
(La plage – La chute – L’âne - Le sapin de Noël )
2.
Quelle utilisation ?
Pour chaque récit sans texte, il s’agit de
mettre en place un projet pour apprendre à parler, qui se décline en plusieurs
étapes :
-
définir
des objectifs langagiers ;
-
évaluer
les élèves et analyser leurs productions ;
-
proposer
des situations pour progresser.
Il s’agit de cibler des objectifs pour que
les élèves apprennent.
S’il est vrai qu’en maternelle, on dit
souvent « du langage, on en fait tout le temps », il reste néanmoins
difficile de préciser les contenus, les apprentissages effectifs visés et
réalisés par les élèves.
Un
projet a été conçu à partir du support : « La plage » dans la
classe de Nathalie OMOND - GS - Ecole Voltaire – Tourlaville
Compétence
visée
: raconter, en se faisant comprendre, un épisode vécu inconnu de son
interlocuteur, ou une histoire inventée
Programme de l’école maternelle :
petite section, moyenne section, grande
section. - page 12 & 13 – S’approprier le langage
Présentation du projet
La classe est divisée en 4 groupes de 5
élèves de niveau hétérogène.
Chaque groupe travaille sur une histoire différente :
le projet consiste à raconter aux autres
l’histoire qu’ils ne connaissent pas, ce qui fait de ce projet une situation
dite « authentique » de communication.
Les histoires retenues : « La
plage», « La chute »,
« L’âne», et « Polo » (1)
Phases du projet
a.
Définir les objectifs langagiers.
b.
Evaluation diagnostique : elle est
individuelle ; l’enseignant procède par groupes.
Consulter des exemples de productions d’élèves et des éléments
d’analyse.
c.
Mise en œuvre de situations pour faire progresser les
élèves et leur permettre de raconter l’histoire.
Propositions de Philippe Boisseau.
La
construction d’un texte oral à partir des propos des élèves du groupe et les
modalités de son utilisation.
Consulter le texte oral construit pour le support « La
plage » et les pistes d’utilisation.
Remarque
Ce type de support (récit sans texte) et
de projet a toute sa place dans le cadre de l’aide personnalisée.